Il était une rencontre

Ca y est, l’alcool fait effet. Je n’suis plus génante et sans fait, je suis géante et titubante. Je suis le souvenir qui te hante...


Ca y est, l’alcool fait effet.
Je n’suis plus génante et sans fait,
je suis géante et titubante.
Je suis le souvenir qui te hante,
l’option qui te tente.

Claquement de doigts,
                                   Hop, hop, hop.
Claquement de porte,
                                   Clac, clac, clac.
Claquement de langue,
                                   contre ton palais.
                                                              Toi, roi.
                                                              Moi, personne.
pour m’interpeller.

Et le pire, tu sais quoi?
C’est que jvais sûrement me retourner.
C’est que ça va sûrement m’impressionner.
Parce que je suis pas difficile à contenter.
Parce que j’ai jamais rien demandé.
Parce que je sais même pas comment on fait.
                 Je fais même pas comment on fait.
J’aimerais avoir tout un tas d’idéaux
comme tous ces gens qui sont beaux.
J’aimerais m’attendre à les atteindre.
J’aimerais entendre que ça t’atteint.
J’aimerais avoir des attentes.
J’aimerais être différente.





Putain de vodka, putain de toi.
Mais si je louche, t’inquiète pas,
je ferais d’mon mieux pour vomir dans la douche,
pour éclabousser sans que ça te touche.
J’en rajouterais une couche
pour voir ta langue hors de ta bouche.
Putain ta langue là sur ma bouche.
Putain ta langue même si c’est louche.

Si on regarde sous tous les angles,
j'crois que j’ai une obsession pour la langue.
Boire, manger, lécher
faire le tour du monde et l’embrasser.
Te baiser.
Te manger, te boire, te goûter,
t’avaler, te dévorer, te déguster.
Lentement, ça devient sensuel.
Lentement, ça devient irréel.
Putain tout doucement,
j’aime quand tu prends ton temps.
J’aime. De temps en temps.

Souvent embrasser, c’est plus savoureux que baiser.
Souvent le début, c’est mieux que la fin.
Souvent au milieu, j’ai déjà fait le plein.
Souvent il n’y a plus rien
après le vertige et les mains
qui s’agrippent au premier coup de rien.
Faut pas être devin pour savoir que j’vaux rien.
Je ne tiens pas la distance,
je m’essouffle quand tu danses.
Je bégaie même quand je pense.
J’ai le coeur qui flanche
et pas les yeux étanches.
Je flotte, je fais la planche,
en surface, je m’épanche.
Mais dans le fond, ‘y a rien.
                                     Rien de plus, que tes yeux sur mes seins.

Vous pourriez aussi aimer

2 commentaires

  1. Très beau rythme dans l'écriture! Entre parenthèses, ça pourrait faire un magnifique slam...
    Sinon je suis ravie de ton retour, qui coïncide avec une période de ma vie où je suis particulièrement paumée - non que ça n'ait pas toujours été le cas, m'enfin... ça fait du bien de te lire, tu apportes un point de vue vraiment unique, je trouve.
    Au plaisir de te lire!
    Camille

    RépondreSupprimer