The Strokes for ever ( oh yeah baby!)

Ce weekend, mon chéri m'a offert le dernier album des Strokes et j'ai kiffé.  Premièrement, parce que je sais pertinemment ...



Ce weekend, mon chéri m'a offert le dernier album des Strokes et j'ai kiffé. 

Premièrement, parce que je sais pertinemment qu'il déteste ce groupe et "leur musique de merde" ( j'arrive pas à croire que j'ai écrit ces mots, mes mains sont souillées à jamais, pardonnez-moi, oh Seigneur du Rock!) donc la démarche m'a particulièrement touchée. 
Deuxièmement parce que The Strokes, c'est le groupe qui me rend hystéro. Genre fan de Bibber (et là, je me rends compte que je ne sais pas comment s'écrit son nom...whatever). 

Enfin le groupe qui me RENDAIT hystéro. Parce que dans les faits, l'album est sorti depuis le 25 mars (What???)) et deux semaines plus tard, je ne l'ai toujours pas entre les mains. Alors qu'en temps normal ( soit il y a quelques années), il devrait être bien au chaud sous mon oreiller pour que je m'en imprègne même pendant la nuit ( oh que oui!) et d'ailleurs je serais aller me geler le cul en faisant l'ouverture de la Fnac ( j'comprends pas, ils sont où les autres gens? Pourquoi 'y a pas d'émeute?) pour être la première à l'avoir.

Donc alors que j'écoutais cet album (Merdique, l'album. Non c'est pas vrai, sort de ce corps, c'est les Strokes, c'est forcement merveilleux, arrête de blasphémer! Ta gueule c'est quand même un peu pourri!) je repensais à l'amour inconditionnel que je porte à ce groupe. Même si en fait, je crois que je suis surtout amoureuse de la folle inconsciente que j'étais à l'époque et des conneries sans fin que j'ai pu faire juste pour assister à un concert (et ça va pas s'arranger maintenant que je parle comme une vieille). Et donc, je vous balance ce petit texte que j'avais écrit pour SoBusyGirl ( lundi recyclage):

nick-the-strokesLa dernière fois que j’ai assisté à leur concert, je suis arrivée à 10h du mat. Je me souviens, c’était à Nice, j’étais assise par terre devant la salle, all alone, (oh yeah baby quand je parle des Strokes, je passe en mode bilingue soooo cool !), et juste en face de moi, de l’autre côté de la route, la mer. On est en juillet et il y a un putain de cagnard de dingue (ça c’est pas de l’anglais, c’est du provençal). Et bien, je suis assez fière d’annoncer que de toute la journée, je n’ai pas traversé la route une seule fois, même pas pour aller trempouiller un petit bout d’orteil. Non, je suis restée stoïque, avec un joli coup de soleil sur le nez, défiant quiconque d’essayer de me piquer ma place. Quand je décide que je serais la première à rentrer dans la salle, JE suis la première à rentrer dans la salle (et accessoirement à me coller contre les barrières de sécurité, pile en face de Nick. Je laisse Julian aux midinettes, please, j’ai mon éthique). Period.

Pour celles qui ne connaîtraient pas, Nick Valensi, il ressemble à ça. Donc, en fait, même si t'es sourde, ça vaut le coup de faire le déplacement.

Je suis, aussi, restée quelques heures après la fin du concert (oh not that much, 2 ou 3 heures. Juste ce qu’il faut pour chopper la crève en stagnant dans des fringues trempées de sueur post-j’ai-trop-crié-et-trop-sauté-partout-comme-une-hystérique-pendant-le-concert). Et j’ai été récompensée de ma patience d’acharnée dès que je les ai vus sortir. 
J’ai eu droit à leur autographe à tous, à une photo avec Nick (OMG ! Bon soyons sérieux, deux secondes : je ne sais même pas où elle est cette photo aujourd’hui. Puis j’ai dû faire des recherches sur Google pour retrouver son nom, à ce beau guitariste chevelu, avant d’écrire cet article, parce que oui, honte à moi, j'avais oublié jusqu'à son existence. Mais c’est assez drôle de se rappeler que sur le moment, j’ai vraiment cru que c’était l’apogée de mon existence). Même que Nick a posé son bras autour de mes épaules pour la photo. Même qu’au moment de partir, il a sorti de la poche de son jeans un médiator et qu’il me l’a donné. (I swear, it’s true !) Et même que j’ai dû avoir l’air particulièrement conne à garder la bouche ouverte pendant qu’ils montaient dans un van pour regagner leur hôtel.

Et maintenant, je m’obstine à écouter un album que je qualifierais "d'étrange" pour ne pas vexer la groupie de 16 ans qui vit encore à l'intérieur de moi. Et je commence à comprendre nos parents qui écoutent de la musique de merde, faite par des gens qui était sûrement hyper cools il y a 40ans, et qui aujourd'hui, pour survivre n'ont pas d'autre choix que de faire des reprises douteuses ( et en français, s'il vous plait) de I want you ou des collaborations avec un type qui sort d'une émission tv sous prétexte que "ça vend". Je comprends qu'on puisse aimer un truc ringard, fait par quelqu'un qui nous rappelle qu'à un moment, nous aussi, on était sacrément cool.

Mais sinon, l'album des Strokes est pas si terrible, j'aime bien exagérer et oui, je serais au premier rang à leur prochaine tournée, à m'arracher les cheveux, mon soutien-gorge aussi probablement et à faire des coeurs avec mes mains.

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1 commentaires

  1. Tu me fais crever de rire. Et en + tu me rappelles trop une de mes meilleures amies à tel point que je me suis demandée si c'était pas elle qui écrivait ce blog et qu'elle me le cachait!
    Et en effet les Strokes c'est vraiment plus ce que c'était!

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